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Par aryle le 29 Mai 2006 à 19:06
Djemila (Sétif) : Menace sur
les ruines romaines <script src='http://www.kazeo.com/inclusion/afficher_fichier.php?urlfichier=http://www.youtube.com/v/G9rGBtFNbq0@@@300@@@300'></script>
Les constructions illicites qui prolifèrent à Djemila endommagent lesthétique de la cité séculaire qui retrouve sa quiétude dantan et des visiteurs avides de découvrir les sites des civilisations anciennes.
Le phénomène qui prend des proportions alarmantes nest, pour les citoyens qui se sont rapprochés de nos bureaux, pas un banal fait divers. Ces derniers tirent la sonnette dalarme. Ils accusent ouvertement les autorités de la cité de passivité. Pour nos interlocuteurs, les « constructeurs », ne possédant ni permis de construire ni une quelconque autorisation délivrée par lautorité compétente, sinstallent en toute impunité au niveau de lancienne placette des martyres et des cités Chaâb, Fard et Habas (à côté de la mosquée Ibn Badis). Même lenvironnement du lycée est, disent-ils, squatté. « Les gens qui bâtissent à la hâte ont profité de la campagne inhérente au projet de la réconciliation initiée par le président de la République pour monter leur maison. Cette manière de faire met les autorités devant le fait accompli. Il faut aussi noter que des décisions de justice sont tombées, mais point de démolition de ces bâtisses qui massacrent le look de la ville, déjà mal en point », soulignent les citoyens qui pointent un doigt accusateur vers le maire qui ferme les yeux, car certains proches du responsable précité sont, disent-ils, concernés par ledit problème. Contacté par nos soins et pour connaître sa version des faits, le P/APC relativise, attribue des circonstances atténuantes aux mis en cause, pose en outre le problème juridique de lassiette foncière qui ne trouve, daprès lui, toujours pas lépilogue souhaité. « Labsence de programmes de logements sociaux ou participatifs ne laisse dautres perspectives aux gens concernés qui vivent à létroit que de construire sans permis, nécessitant un dossier ne pouvant être fourni à cause de divers problèmes exposés au wali lors de sa dernière visite. Cela dit, la situation, qui nest pas catastrophique comme le pensent certains, est prise en charge par le service de lurbanisme de lAPC. Pour mettre définitivement un terme à ce problème qui risque, en perdurant, de porter préjudice à la ville disposant dindéniables atouts touristiques, la question de lassiette foncière doit au plus vite trouver une solution », conclut le maire de lex-Cuicul qui a, en août dernier, renoué avec son festival. En attendant une issue heureuse devant sauver la face de Djemila, nayant pas besoin dun terrorisme dun autre genre, lillicite continue son petit bonhomme de chemin. Les autorités de la daïra et de la wilaya vont-ils se pencher sérieusement sur ce délicat dossier qui a été laissé des années durant dans des tiroirs ? Il convient de souligner que le foncier ayant été bloqué par lex-wali à tort ou à raison continue dalimenter les chroniques et les commentaires des citoyens des quatre coins de la wilaya et dont de nombreux dossiers relatifs à des constructions individuelles, ou à des infrastructures dutilité publique, sont toujours en suspend.
Kamel Beniaiche
« Si vous voulez affamer un peuple, étouffer son histoire (Toufik HEDNA) », La ville de Cuicul (Djemila) a accueillie dans son enceinte les grandes personalités de ce monde à savoir Lempereur Nerva, Saint Augustin, Ibn Batouta, Ibn Khaldoun... Sans parler des contemporains à savoir Le Corbusier ou autre.
Et voila, par lignorance dun être qui à besoin de construire un abri pour y vivre à peine un quart dune génération, il met en cause des siècles dun patrimoine, qui nappartiens, désormais, plus à un secteur géographique local, mais MONDIAL.
Les causes dun tel débordement, sont diverses : 1. Linsouciance du pouvoir : local (Mairie et Daïra), régional (la Wilaya), et central le ministre et la politique générale du gouvernement. 2. Labsence ou pire La lâcheté de nos intellectuels, architecte, Urbanistes, et Conservateurs et spécialistes du patrimoine. 3. Labsence des valeurs, et dune éducation de prise de conscience, ce que les civilisés appellent « le sens commun de la masse »
Par de tels agissements nous ouvrons la porte à la destruction et à lappauvrissement de notre culture.
Merci à notre confrère Benaïche, davoir le courage au moins de dénoncer.
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